L’OTR est bien nécessaire
L’OTR est bien nécessaire
On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Exiger la transparence dans la gestion des deniers publics et refuser la mise en place de l’office togolais des recettes, est antinomique. Avant la création de l’OTR au Togo, la défunte DGI et autres étaient une sorte de vache à lait de quelques minorités, des bandes de pilleurs, voleurs qualifiés…
Le peuple est bien obligé de faire avec les nouvelles pratiques conformes aux exigences de gouvernance économique. Malheureusement, les mauvaises habitudes ont la vie dure. Depuis les Togolais sont enclin à une certaine peine, parlant de ce que les impôts font mal.
En réalité, il est aberrant de dire que les impôts font mal, dans la mesure où les impôts sont prélevés sur les bénéfices, qui sont fonction des chiffres d’affaire c'est-à-dire, vous payez des redevances à l’Etat en fonction de l’importance de vos activités commerciales.
Ce n’est pas une invention du régime du Togo. Depuis des temps et partout sur la terre, depuis le Roi César, les fiscs ont toujours existés. Seulement, certains ont la malice de faire des astuces pour échapper au fisc. Et c’est de cette minorité dont fait allusion Gnassingbé Faure.
L’arriver d’un étranger pour gérer cette unité chargée du contrôle des fiscs au Togo est d’autant plus nécessaire dans la mesure où les minorités qui se sont accaparées des richesses sur complicité avec les ex-dirigeants de ce service, avec pour conséquence de faire saigner le contribuable Togolais sans qu’il n’y ait une seule possibilité de parvenir à une traçabilité des écritures comptables…
Aujourd’hui l’OTR a tout de même réussi à stopper en grande partie l’hémorragie financière dont saigne le Togo. De quoi se plaigne-t-on ?
La méthode de collecte est bien certifiée, et la seule chose qui reste, c’est de faire en sorte que les ressources servent à une redistribution équitable.
Toutefois, il existe bien des insuffisances dans la gestion de l’administration et des services reliés à l’OTR, parlant des passassions des marchés, des attributions peu transparentes, …
Kossi Blaise Ayegnon
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