Intégration sous-régionale et validité des actes de la CEDEAO La libre circulation confrontée à des barrières multiformes
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La CEDEAO facilite l’intégration sous régionale par ses actes et prises de position relatives aux limites frontalières et restrictives envisagées par les barrières territoriales. Plusieurs textes auxquels adhèrent pleinement les dirigeants des pays membres de l’institution régionale ont été élaborés afin d’assurer la réglementation des domaines de la liberté.
Près d’un demi-siècle, des obstacles majeurs à la concrétisation continuent d’être paradoxalement dressés par certains acteurs des pays membres. Mais les plus résistants ne sont pas exclusivement des citoyens. La plupart des autorités ne lésine pas à passer outre la mise en application des décisions de justice ordonnées par la cour de justice de la CEDEAO. Ce qui est bien étonnant du fait que ce soit les Etats qui refusent d’obtempérer, pire ces Etats sont nombreux.
Ailleurs, des incidents les plus réguliers : les dédains exercés sur les citoyens des pays membres de la CEDEAO, dans les postes de services d’immigration… Le cas des documents de voyage et les mépris identitaires sur le corridor Abidjan-Lagos… A la frontière Togo-Ghana, la police ghanéenne, dont le comportement est, à la limite, surprenant fait croire à une certaine voyoucratie policière qui ne fait que s’institutionnaliser en fil des jours, sans indignation. Comme une action normale, l’extorsion de fond qu’organisent les policiers sur le corridor Lomé-Accra, aux yeux et à la barbe des bandits de grands chemins installés à Aflao, pillant et dérobant tout au passage des clients : 5 cedis à chaque poste de contrôle, malgré la carte d’identité togolaise. Pour tout autre citoyen c’est le double voire triple, à la tête du client… Tous ces actes interpellent...
Si l’économie doit prospérer, il faut le respect des règles.
Le Ghana, le Togo, le Bénin, le Niger… en tout 16 pays doivent pouvoir respecter les règles de la CEDEAO auxquelles ils ont adhéré. Il est dit que les citoyens de la CEDEAO peuvent circuler au sein de la communauté grâce à un papier d’identité. Au cas contraire, cette attitude de violation tous azimuts sonne comme une insulte à la dignité des peuples, pire à la mémoire des pères fondateurs de cette organisation. Mais rien !
Pourquoi la carte d’identité togolaise est-elle méprisée ?
Les autorités du Ghana ne considèrent pas la carte d’identité du Togo et ce, parfois réciproquement. Cette attitude favorise la montée des rejets identitaires et peut être à l’origine des frustrations et ressentiments qui s’entassent et nuisent à la prospérité relationnelle des nations sœurs, c’est-à-dire ayant en partage la même histoire...
Le comble : si vous croyez vous sortir d’affaire en sortant un passeport, vous êtes foutu… Pourquoi, au nom d’une frontière issue de la colonisation, on parvient à tailler des cartes d’identité qui sont réciproquement rejetées ?
En Afrique de l’ouest, cette situation est une gangrène à l’intégration par la faute même des Hommes affectés à la sécurité des peuples, ceux qui sont appelés à respecter et à montrer le bon exemple.
KOSSI BLAISE T. AYEGNON
Journaliste d’investigation
Expert en Sureté et Développement
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