Tsévié, véritable sanctuaire d’art authentique

La deuxième édition des rencontres

d’Adjit’Art est clôturée

Les rencontres artistiques au Parc d’Adjit’Art de Tsévié sont désormais rentrées dans la tradition des grandes manifestations culturelles mondiales. En termes de répertoire et de qualité de prestations,la diversité des œuvres et animations ayant été produites, n’est nullement comparable. Ici, les œuvressont naturellement authentiques et prennent une dimension qui est la leur.

Quoique les productions artistiques en Afrique sont le plus souvent dénaturées du fait des espaces et des conditions de transmutations, à Tsévié c’est dans la forêt que se sont produites les œuvres connues dans les couvents où seuls les initiés pouvaient y accéder.

Aké O’lokan, le Gardien des Us et Coutumes, veut ouvrir la forêt au monde, mais surtout, exhorte que la préservation des cultures s’ouvre également au monde… c’est pourquoi durant près 9 jours, de jour comme de nuit les artistes venus de par le monde, environ une centaine, ont fait vibrer plus de 1900 visiteurs africains et occidentaux, un exploit sans commune mesure pour une activité atypique… il aurait fallu plus de temps pour sortir de sa germination…

C’est sans compter avec l’ère des temps, de ce besoin de sortir de l’impasse et de l’isolement restrictif dans lequel l’art authentique est enfoui. La plateforme Adjit’Art, a désormais permis d’explorer des pistes de réflexion sur l’avenir et la pérennité de l’œuvre culturelle au Togo…

C’est donc un retour à la terre promise, une sorte d’excursion en cet endroit devenu mythique grâce au soutien des autorités qui ont trouvé en ce promoteur son intention de faire développer le milieu à travers les initiatives locales et endogènes.

Ainsi, débutées le samedi 31 mars dernier sous le thème : "dialogue artistique au cœur de la forêt", les rencontres Adjit’Art ont été clôturées sur un satisfécit total ce dimanche 08 Avril 2018 avec la remise d’attestations de participation aux acteurs de ce festival que l’on veut annuel : Jean Koumy, Akpaloo Sika, Claudio Kounakey, Pierre Segoh, Koffi Soké Hougnibo, Pascal Ahouissou, Dodji Efoui, Tessilim Adjayi, Amekuwodi Kossi Mawuli, Ras Sankara, les Afuma ou Toto Tchilatchi …(la liste n’est pas exhaustive), ont marqué par leur participation active à l’évènement, et ont valablement mérité les attestations décernées à cet effet, réceptionnées des mains du Président par intérim de la commission nationale de la Francophonie, Ayikoué Adama, en sa qualité de gestionnaire de patrimoine culturel.

 soulignons que l’évènement par sa particularité, n’a pas manqué d’attirer la curiosité du Préfet de zio, qui a manifesté sa pleine adhésion dans la promotion de l’art par une visite inopinée le samedi 07 Avril sur le site du festival, une visite qui a laissé agréablement surpris les participants.

Nicolas Robert, photographe de profession, rencontré sur le site , se dit émerveillé par une telle initiative et promet son soutien à l’évènement.

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