Une semaine d’échange artistique au parc d’Adjit’Art
L'OEIL D'AFRIQUE, CE 31 MARS 2018
DEPUIS TSEVIE, PARC ADJIT'ART
+228 97079644 - 92178279
Quand la culture est en déperdition, quand les pratiques souffrent d’imprécision, confrontée à de grandes mutations et dérives - destruction de la faune sauvage et de la flore, de la biodiversité - des raisons existent de repenser les choses, refaire l’existence… C’est peut-être une des sources d’inspiration du Noir, Esclave Garant des Us et Coutumes, en créant le parc Adjit’Art.
Aké O’lokan, Homme d’esprit cosmopolite dispense à l’univers l’art de l’afroculture, bien au-delà de la pensée philosophique ordinaire de marchand d’illusion, la quintessence de cette œuvre de réminiscence du commencement des origines : égyptienne, EWE, KABYE, KOTOKOLY, IFE…
Pas surprenant que d’une volonté inébranlable, un artiste ait généré l’idée, celle de reproduire un village au cœur de l’immensité de la forêt d’Ake, à une quarantaine de kilomètre de la ville de Lomé, tout comme une réserve de savoir, une réserve culturelle pour le partage des connaissances anciennes en voie de disparition. Et comment comprendre l’initiative ?
Les rencontres d’Adjit’Art ont été ouvertes ce samedi 31 mars 2018 sous le thème : dialogues artistiques au cœur de la foret. Un atelier d’artistes plasticiens et de photographes, musiciens, danseurs, chorégraphes, percussionnistes, peintres, conteurs, sculpteurs, chanteurs, cinéastes, journalistes, écrivains... au Park Adjit’Art, une semaine de créations et d’activités de perpétuation culturelle suivie d’une exposition sur le site et débat
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RACHEL