Attractivité de la capitale togolaise, Quelle gestion des espaces réservés aux piétons
L’ŒIL D’AFRIQUE, le 16 Janvier 2019
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Comparativement aux autres villes, Lomé a des avantages à faire valoir. Mais la valeur ajoutée que peut constituer ce positionnement est aussitôt contredite ou contrecarrée par l’incivisme de certaines grosses entreprises qui occupent anarchiquement les trottoirs.
Trop d’occupations anarchiques des trottoirs, les piétons ont du mal. Au carrefour boulevard circulaire/ avenue de la victoire, des piétons éprouvent des difficultés à circuler. Et pour cause : du fait de la construction d’un édifice public, le trottoir, cet espace réservé aux piétons sur le côté des rues, a été obstrué.
La construction des édifices publics ne saurait être un obstacle au respect des espaces réservés aux piétons. C’est ce que l’on déplore dans le cas de l’occupation anarchique des trottoirs par des entreprises de construction, malgré l’insistance des autorités publiques à faire valoir le respect des règles de circulation. Cela se fait beaucoup plus constater dans nos villes, avec pour conséquence d’obliger les piétons à emprunter la chaussée affrontant des risques.
Selon nos recoupements, la condition irrégulière dans laquelle se trouve actuellement la circulation sur cette jonction d’artères à Lomé découle de la gestion faite de la réalisation de l’édifice par l’entreprise en charge. Du fait des barrages des trottoirs, les piétons se retrouvent nez à nez avec les véhicules qui vont à toutes allures, amenant les piétons à marcher l’un derrière l’autre, en file indienne. Par endroit, on remarque plusieurs autres obstacles à la circulation. Précisons qu’à ce carrefour, le trafic est assez important.
En effet, bien que la circulation sur la voie publique soit soumise à des règles, des occupations anarchiques s’installent dans la durée à telle enseigne qu’on se demande de quels pouvoirs disposent les piétons face à cette situation parfois dommageable à la sécurité des usagers.
Le comble, ceux qui investissent les domaines publics dont les trottoirs illégalement, restent indifférents aux injonctions, ressentent à peine la préoccupation de sauvegarder des vies humaines en se donnant le devoir de libérer, dans un temps raisonnable, la voie. Mais au contraire, l’on observe une certaine indifférence dans la mesure où la situation perdure aux yeux et à la barbe de l’autorité publique.
En somme une occupation quasi-illégale du domaine public alors même que le pouvoir public s’évertue à faire régner l’ordre. On se demande pourquoi les choses ne changent pas dans le bon sens ? Cet état de fait impacte considérablement la qualité de vie et réduit en quelque sorte le bien-être que peut avoir le citoyen à vivre à son aise, sans stresse, dans une belle capitale, pourtant l’une des mieux désengorgées de la sous région, qui devrait valoriser les espaces verts et passages piétons...
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Ricardo Valens