Faim zéro pour tous à l’horizon 2030
Faim zéro pour tous à l’horizon 2030
La FAO appuie le gouvernement togolais
Les enjeux du changement climatique sont énormes et constituent un défi majeur lancé à l’humanité toute entière par la nature. Les gouvernements de chaque pays s’attèlent à trouver une solution à l’insécurité alimentaire qui s’annonce à l’horizon 2050. Déjà, au niveau de la CEDEAO, des réserves en nature (maïs, de riz, de sorgho, gari, de cheptel sur pied) et en numéraire (fonds de soutien) ont été constituées afin de porter assistance à l’un de ses pays membres, en cas de nécessité.
Sur le plan international, la signature en décembre 2015 de l’accord historique de Paris à l’occasion de la COP 21, contraignant par un accord consensuel, à la réduction et le maintien des émissions de gaz à effets de serre à 1,5°C, est une avancée non négligeable sur la volonté unanime à retarder l’évolution des dégâts liés aux changements climatiques ;
Le gouvernement togolais pour sa part, à travers diverses stratégies dont le PNIASA, a réalisé des excédents de production agricole soutenus afin de mettre le pays à l’abri des crises alimentaires sévères. Ainsi, le taux de prévalence de la sous-alimentation a été réduit de 32% en 1990 à 11% en 2015. Ce qui lui a valu deux (02) prix décernés par la FAO successivement en 2013 et en 2015 pour ses efforts entrepris pour que le Togo puisse figurer parmi les 8 pays en mesure d’atteindre l’objectif du sommet mondial de l’alimentation avant 2020.
Face à la croissance démographique mondiale galopante (9,6 milliards de personne d’ici 2050), il urge d’adapter l’agriculture et les systèmes alimentaires aux retombées des changements climatique afin d’assurer la sécurité alimentaire à tous. C’est dans cette optique que la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) estime que la production vivrière mondiale doit augmenter de 60% pour nourrir la population et permettre l’atteinte de l’objectif « Faim zéro pour tous », à l’horizon 2030.
Ce pourquoi, elle travaille avec ses pays membres sur les solutions d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatique en vue de soutenir une croissance agricole dans toutes ses dimensions.
Conscient de ce que la sécurité alimentaire nécessite de la disponibilité, la stabilité et la qualité des produits tant végétaux, animaliers que halieutique, le gouvernement entent engager très prochainement, dans la zone portuaire, avec l’appui de la coopération japonaise la construction d’un nouveau port de pêche moderne, financé à hauteur de 15 milliards de francs cfa. Un port qui permettra selon les initiateurs d’améliorer la qualité des produits et des revenus.
Tout ceci ne peut se faire sans l’accompagnement effectif des acteurs. C’est pourquoi divers lots ont été remis à l’association Women In Maritime Africa (WIMA) ce mardi 25 octobre 2016 à l’espace Aéré de la BCEAO à Baguida, avec l’appui financier des partenaires tels que Togo cellulaire, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI), le Conseil des Exportateurs de Café Cacao (CECC), le Comité de Coordination des Filières Café-Cacao (CFCC) et bien d’autres partenaires, pour les féliciter de leur participation active à des actions de préoccupation prioritaires. Ces lots sont constitués de : 3 Congélateurs, 9 Motopompes, 20 lampes solaires, 20 bassines, 3 rappeuses, 3 presses manioc, 34 filets, 23 grillages, des anneaux et plombs, et un chèque de 5 millions de francs cfa.
Rachel Amida
L’œil d’Afrique
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