Affaire de détournement des financements des OSC du secteur minier Bouc-émissaires, victimes et complices

Le détournement dans l’affaire PCQVP (Publiez Ce Que Vous Payez) ne finit pas de soulever des vagues. Une information apparemment simple mais qui voile des secrets inimaginables, secret pour lequel dans la mesure du possible, votre journal L’ŒIL D’AFRIQUE a initié une série d’enquête afin de faire la lumière, de situer les responsabilités, les victimes, les complices, et les bouc-émissaires.
La démarche vise à mettre en exergue un plan secret entretenu savamment par un groupuscule d’ONG qui font main-basse sur l’évolution de la redevabilité. Un état de fait qui pénalise totalement la gouvernance minière, crée des dysfonctionnements institutionnels, fragilise les efforts de l’Etat du Togo, en ce sens que le rôle important que doivent jouer les OSC fait défaut dans le groupe multipartite autour du secteur minier.
Bien que l’Etat joue bien sa partition, celle d’installer les normes dans un cadre réglementaire suffisant, et que les industries extractives s’activent, le rôle des OSC, de jour en jour est compromis par ce passif lourd de conséquences.
Plus grave, lorsque L’ŒIL D’AFRIQUE tente d’exorciser le sort, les chaines de complicités tenues dans l’ombre s’érigent en forces prédatrices contre votre journal.
Faut-il donc garder le silence et subir les affronts ou mieux agir et écarter sans faiblesse des comportements non éthiques qui ruinent ce pays?
C’est dans ce cadre que votre journal a initié une série d’enquête sur des fonds octroyés à la branche togolaise de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) par la branche internationale qui à ce jour, à défaut de compte rendu a radicalement tourné la page d’une collaboration avec les OSC du Togo.
La publication de cette information dans nos parutions précédentes
(http://loeildafrique.over-blog.com/2019/03/au-pcqvp-togo-un-audit-s-impose-la-charite-bien-ordonnee-commence-par-soi-meme-avant-de-demander-aux-industries-de-publier-ce-qu-ell).
Au lieu de recevoir l’assentiment de certaines OSC membres de la Coalition PCQVP Togo, cette publication a été plutôt ressentie par elles comme un poignard dans le dos. Pourtant, bien avant cette publication, au titre des enquêtes, nous avions dans les couloirs, essayé d’échanger avec ses membres pour nous assurer de leur implication.
Paradoxalement, après la sortie de notre dossier
(http://loeildafrique.over-blog.com/2019/03/imperative-transparence-et-redevabilite-publiez-ce-que-vous-payez-pcqvp-togo-doit-rendre-compte.html)
Ces membres sont prêts à jeter du discrédit sur notre seul homme. Il nous est reproché de toucher à l’interdit. D’aucuns ont dit à qui veut l’entendre que nous avons signé notre arrêt de mort, que nous aurions mieux fait de nous mettre la corde au cou. Un fait surprenant dans la mesure où le rôle régalien des OSC surtout dans le secteur minier autorise à ce qu’elles soutiennent de telles publications, et non le contraire. Ce qui n’est pas le cas.
A défaut de le faire, nous nous attendions à ce qu’ils apportent un démenti, jamais, nous n’avions eu de suite. Ils se sont tapis dans l’ombre à vouloir nous menacer, à brandir des forces malsaines pour tenter de nous faire peur, allant jusqu’à méconnaitre nos droits au sein des instances, droits sur lesquels nous disposons des écrits palpables (nous y reviendrons).
Ce faisant, nous voyons clairement le schéma de tous les complices, ainsi ils se dénoncent au grand jour et nous rassurent de ce que notre action est importante.
A suivre...
AYEGNON Blaise