Un meilleur cadre réglementaire pour faciliter l’économie numérique en Afrique de l'ouest
L’ŒIL D’AFRIQUE, le 08/02/2021
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L'économie numérique va prendre en main 80 % de l'économie réelle. C’est dire que depuis la production à la transformation puis la commercialisation, l'intervention du numérique de jour en jour monte comme une flèche tirée vers le ciel.
Les infrastructures numériques sont partout présentes, les acteurs de la chaîne de transformation et de production, voire de commercialisation sont tous dépendants de la qualité de la connexion, mais aussi des dispositions légales facilitant les transactions.
Cependant toujours est-il que tous les pays ne sont pas au même niveau de compétitivité, les uns sont fragiles pour rapport à l'absence d'infrastructures et d'autres le sont par la rareté des cadres ou de compétences. Plus encore, des volontés stratégiques déficitaires créent un état de disparité numérique alors même qu'il faut bien un certain équilibre entre les pays pour voir évoluer les activités. L’Afrique avec sa jeunesse effervescente manque au rendez-vous.
Alors même que la circulation mondiale est réduite pour cause de corona, les facteurs facilitant la pénétration internet sont bien minces par endroit au point que les informations devant circuler sont bien minces, et peu rentables, les produits numériques ne sont pas monétisés.
Par pays et d'une frontière à l'autre, les législations sont peu regardant de faire de la monétisation une revenue pour le Togo.
A ce sujet, Rekya Madougou appelle les pays africains à l'anticipation pour que les aspects positifs de l'internet servent à une prospérité partagée, a-t-elle proposé lors d’une rencontre d'échange à l'occasion du 70ème anniversaire de l’Union Internationale de la Presse Francophone tenu à Lomé par la section togolaise.
Tolissa