L'AMBASSADEUR DE LA RDC À PARIS EMILE NGOY s'adresse à la FRANCOPHONIE
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Un génocide se déroule en République Démocratique du Congo (RDC) à cause des ressources minières. Cela perdure depuis plus d'un demi-siècle. Le peuple à l'est de la RDC est livré à la violence perpétrée par des groupes armés venus de l'extérieur, considérés comme des envahisseurs, agissant comme des agents de pillage des ressources du sous-sol de cette région, tout en procédant à l'élimination de la population. Ce qui se passe se déroule sous les yeux de la communauté internationale, qui semble hypnotisée par la situation.
Cependant, les lignes commencent enfin à bouger. Le président américain, Donald Trump, a choisi d'apporter une contribution positive en proposant un retour à la normalité avec un redressement de la situation, en suggérant une meilleure organisation de la gestion des ressources minières, afin qu'elles puissent servir le développement. Cette proposition de la première puissance mondiale sonne comme la fin d'une époque et demande le désarmement des groupes terroristes qui endeuillent les populations.
À cet égard, plusieurs groupes de pression à travers le monde se sont organisés pour prendre en main la résolution de cette crise ignoble. Parmi ces groupes, des intellectuels africains, pour la plupart instruits en langue française, ont, le 12 avril 2025, reconnu la responsabilité historique de la communauté francophone à se prononcer ouvertement sur cette crise. Ils estiment que le partage de la langue et de la culture héritée de la France, cette culture commune, doit servir de ciment à la promotion d'une culture de paix et de développement qui sauvegarde le meilleur pour les générations issues de cette communauté.
Rappelons que le patrimoine de la culture francophone a, à travers le siècle des Lumières, porté toute la responsabilité, grâce aux écrivains de l'époque. En référence à ce statut, l'ambassadeur de la RDC à Paris a rappelé à la communauté francophone et à ses instances la nécessité d'apporter une lumière similaire à celle des siècles des Lumières sur la crise en RDC.
En somme, cette rencontre avec les instances de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) apporte une certaine satisfaction à la jeunesse africaine, de savoir que l'éducation reçue dans les écoles modernes n'est pas un vain mot, et que la douleur de se sentir floué et le ressentiment qui découle du silence de ces instances doivent être apaisés par une action de clarification de la position de la francophonie. Déjà, sur le continent africain, les opinions commencent à exprimer cette remarque en parlant d'une certaine probable complicité.
@AYEGNON TOVALOU KOSSI BLAISE
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