Côte d’Ivoire : renoncer au pouvoir à vie ou asséner encore un coup terrible à l’Afrique de l’Ouest

l’incertitude en cote d'ivoire, parce  que la date de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire approche à grands pas, le président sortant, Alassane Ouattara,  À 83 ans, il dispose encore d’une marge de manœuvre, qui pourrait influencer durablement le destin de son pays et de la région ouest africaine tout entière.

Gilles Yabi

Une décision aux implications historiques

Ouattara pourrait marquer  la Côte d’Ivoire le  monde et l'Afrique  francophone ,en optant pour son retrait du jeu politique, il laisserait derrière lui un bilan solide, tant sur le plan économique que sécuritaire, tout en profitant de la victoire sportive récente de l’équipe nationale de football, qui a décroché ses trois étoiles à la Coupe d’Afrique des nations de 2024. Une sortie honorable qui renforcerait la stabilité politique du pays, en évitant de céder à la tentation de briguer un nouveau mandat dans un contexte perçu comme biaisé.

En revanche, sa candidature risquerait d’ouvrir la voie à une élection qui pourrait apparaître comme une formalité, voire une mascarade, favorisant le maintien au pouvoir dans un contexte régional marqué par la montée de l’autoritarisme. Une telle décision pourrait donner un coup de pouce dangereux aux dirigeants militaires et civils de la sous-région
Les enjeux pour la démocratie ouest-africaine

Le président Ouattara détient donc la clé d’un possible renouveau démocratique ou, au contraire, d’un recul inquiétant.  la  limitation de sont  mandat pourrait soit renforcer les institutions ivoiriennes et régionales, soit légitimer un fonctionnement électoral perçu comme une formalité. Les populations ivoiriennes et ouest-africaines, souvent désabusées, voient en cette échéance une opportunité et, ou, une menace. 
Un appel à la responsabilité, de sources concordantes: Alassane Ouattara peut encore faire le choix du fair-play démocratique. En se retirant, il laisserait un héritage positif, celui d’un leader ayant privilégié l’intérêt général à la quête de pouvoir personnel. À l’inverse, sa candidature pourrait renforcer un cycle de déclin démocratique, non seulement en Côte d’Ivoire mais dans toute la région.

L’histoire retiendra si le président ivoirien choisira de privilégier la stabilité institutionnelle ou de céder à la tentation de la prolongation du pouvoir, au prix d’un recul démocratique qui pourrait coûter cher à l’Afrique de l’Ouest.

sources:Côte d’Ivoire : renoncer au pouvoir à vie ou asséner encore un coup terrible à l’Afrique de l’Ouest

AYEGNON  TOVALOU  KOSSI  BLAISE 

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