A la différence des articles produits par le « biais » informatique.

Nous rentrons dans un chamboulement grave de l’écosystème médiatique, la presse devient plurielle, les écrits papiers premièrement reconnus ne sont plus lus de la même manière qu’autrefois, avec le même intérêt, avec la même intensité et ardeur… Ils sont aujourd’hui une source autorisée sans forcément atteindre une certaine légitimité. Si la ligne éditoriale s’éloigne de l’opinion publique, la presse jadis marginale s’impose avec des compétences diverses…

La production d’informations journalistiques, en matière de presse ou médias, prend en compte certains fondamentaux, ces fondamentaux dont les concepteurs d’algorithmes et programmes informatiques empruntent les caractéristiques pour la conception et la production de pseudo articles de presse, avec toutes les sensibilités possibles pour satisfaire au respect de la règle d’or, dans le domaine journalistique.

Mais comment un ordinateur, fût-il disposant des meilleurs logiciels, pourrait-il aller sur le terrain de reportage et produire un article qui cadre avec des faits tels que cela apparait à l’être humain, et regardant l’entièreté des séquences de reportage ? Comment satisfaire à l’exigence de la vérification de la véracité des faits ?

Cette limite de la machine vis-à-vis de l’Homme, interpelle les journalistes à éviter de prendre un programme d’Intelligence Artificielle comme étant capable de concevoir et de traduire dans les faits, les vécus du quotidien. Il est bien vrai que des articles peuvent être écrits par l’Intelligence Artificielle et refléter en quelque sorte une portion de la réalité, mais le mieux c’est de rester prudent avec la machine qui ne remplacera jamais l’Homme.

Pour exemple, un lecteur expatrié a de tout temps affirmé que les écrits étaient vivants à l’Oeil d’Afrique. Il a fallu attendre plus tard pour comprendre qu’il faisait allusion cet aspect lié à la différence des articles produits par le « biais » informatique.

Sans toutefois passer sous silence, cette délicatesse pensée, que le monde pourrait exister sans l’ordinateur, il faut croire que l’Homme doit faire le nécessaire, même si cela demande plus d’effort. Cette résolution amène dès lors les plus avertis à se demander si la production d’articles écrits et audiovisuels par le biais du numérique est une bonne pratique média…

AYEGNON Tovalou Kossi Blaise, Journaliste, Expert CFI Média, Formateur Doctorant en communication informatique

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