Etablir une stratégie globale autour du secteur minier au Togo

 

Le PDGM reçoit la mission de supervision

de la Banque  Mondiale à Lomé

L’ŒIL D’AFRIQUE, LE 02 FEVRIER 2018

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Le Togo dispose de plusieurs ressources, mais leur exploitation révèle des défis à relever e vue de son optimisation aux fins de servir à tous les Togolais. Des reformes ont été entamées dans le secteur minier ce, précisément depuis l’adhésion du Togo à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), une norme internationale qui prône la transparence et la recevabilité.  

La section togolaise de l’ITIE produit chaque année des rapports sur la conciliation des données de payement effectués dans le secteur minier, rapport suivi de recommandations à l’endroit du gouvernement. C’est dans la mesure de répondre à l’une des recommandations qu’il a été mis en place, le Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) dont les objectifs principaux visent à renforcer les capacités institutionnelles et les systèmes de gouvernance des institutions impliquées dans la gestion du secteur.

Ainsi, cet objectif principal se décline en deux (02) composantes essentielles. D’une part, la bonne gouvernance, la transparence, le suivi et l’efficience du secteur minier et d’autre part le développement environnemental, social et économique durable découlant des activités du secteur. Pour permettre l’exécution de ce projet, la Banque Mondiale a contribué financièrement à hauteur de 15 millions de dollars par le biais du fonds IDA, ce, depuis 2016.

Echange de l’unité de gestion du projet de développement et de gouvernance minière (PDGM) avec les experts de la Banque Mondiale, ce 31 Janvier 2018 dans les locaux de ladite institution financière à Lomé, en présence de la Société Civile : à l’ordre du jour : les avancées et les défis de ce projet…

En effet, une mission de supervision de la Banque Mondiale a séjourné dans la capitale togolaise du 29 Janvier au 02 Février, afin de faire l’état de la mise en œuvre du PDGM, le suivi, l’évolution du secteur minier et en définir ses priorités.

La rencontre a regroupé plus d’une quinzaine d’acteurs (OSC, organisations faitières, journalistes d’investigation, des membres de l’administration publique, Direction Générale de Mines et de la Géologie), et aussi de la conseillère de la présidence du Togo aux affaires minières, du Prélat, le Secrétariat Technique de l’ITIE, et éventuellement le Coordonnateur par intérim du projet appuyé par son équipe. Tous autour d’une même table, la séance a débuté à 16heures et a duré environ deux heures d’horloge.

Pour la mission de supervision de la Banque Mondiale, s’entretenir avec les organisations de la société civile répond on seulement au droit à l’information, mais aussi l’effectivité de l’action citoyenne sur la gouvernance minière au Togo, avec la préoccupation de préserver les intérêts des populations.

Selon les experts, cette activité  rentre en droite ligne de la conformité du projet au canevas de la Banque Mondiale.

Bien d’autres préoccupations sur l’évolution du projet durant l’année 2018 ont été évoquées et les précautions afin garantir le succès du PDGM.