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L'OEIL D'AFRIQUE

Difficile intégration sous régionale dans la zone CEDEAO Les IBO persona non grata

10 Août 2020, 15:03pm

Publié par L'OEIL D'AFRIQUE

Difficile intégration sous régionale dans la zone CEDEAO
Les IBO persona non grata

 

L’ŒIL D’AFRIQUE, le 10-08-2020

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Une ethnie victime de sa réputation douteuse. Les faits tels que relatés: Un ibo tente de poignarder son propriétaire de maison à Lomé, la capitale togolaise ; l'histoire n'est pas reconnue par les autorités judiciaires, les faits sont classés irrecevables pour faute de preuves matérielles. De même qu'un indien se fait séquestrer par un couple ibo, son voisin de maison, pour le contraindre à leur délivrer un chèque bancaire... Ces faits, on en rencontre plusieurs dans la sous-région... Comment ?

Déjà, dans les années 80, les slogans hostiles, interprétés en patois appellent les "Nago", ethnie également originaire de Ogbomosho, Ifè ou Oyo, à se cacher car les ibo surgissent. Au Nigeria, les commerçants ibo au marché de "Eko", le soir après les affaires, ne s’autorisent à rentrer chez eux, qu’en grand nombre et en groupe, soi-disant se protéger contre de supposés braquages.

En effet, partout en Afrique de l'ouest, il ne fait pas bien de se déclarer d’ethnie ibo. Cela n'est pas du goût des propriétaires de maison d’hébergement. Et plus encore, aucun parent ne voudrait voir sa fille en compagnie d'un ibo. Depuis toujours, la crise est bien là et les ibo eux-mêmes en sont conscients. Mais que font-ils finalement pour soigner leurs images. Rien…

Une vérité qui blesse parce qu'elle opère des opérations douloureuses dans l’esprit de celui à qui elle est destinée, et cette personne supposée, doit pouvoir l’accepter et  s’en servir, se reconstruire et progresser dans la vie et en société, conformément aux règles qui y sont de droit. Mais généralement dans nos sociétés, la vérité est presque "Tabou", et le fait d’en faire un tabou, laisse libre cours à des renvois qui finissent tôt ou tard par dégénérer en crises insupportables aux conséquences incalculables.

C'est donc pour le choix d’éviter qu'un jour proche, cette crise grave qui couve déjà ne s’explose, que votre journal se fait le devoir d’attirer un tant soit peu l'attention des uns et des autres sur une situation, ce sujet presque Tabou, sujet dont l’évocation est ou peut être interprété comme faisant objet à caution de ségrégation ou de marginalisation de certains groupes communautaires, ces groupes dont l'histoire faite de souvenirs douloureux pour les affres subis, et en même temps font injustement subir à leurs concitoyens, par leurs actes dont ils se font accuser partout où ils sont. Dans les pays anglophones de la sous-région, les personnes qui par malheur tentent de parler un anglais différent de l'accent local est typiquement considérée comme un ibo, avec toutes conséquences néfastes à son endroit.

Selon les enquêteurs de L’ŒIL D’AFRIQUE, il semblerait que ce peuple ne fait pas bon ménage avec leurs voisins de maison. Et sur toute la ligne, les réactions ont été identiques. Ainsi donc, l'Afrique de l'ouest est en proie à une hostilité xénophobe qui ne dit pas son nom, mais dont ce groupe ethnique n’en est pas moins responsable par son comportement. Notons que dans toutes les pays du monde, les populations carcérales comptent en majeure partie, des ibo du Nigeria… et pourquoi ?

Et pourtant …

Dans cette ethnie de IBO, il y a des gens valeureux, mais pour la faute de quelques-unes, dont les mauvais comportements prennent trop d'ampleurs, on tend à croire que leurs attitudes entachent tous les IBO. Cette ethnie connait des têtes valeureuses, de grands écrivains à l’instar de Chinua Achebe qui a fait ses débuts avec son ouvrage « le monde s’effondre », mais à ce jour, la réalité est que les agissements de quelques individus entament la réputation entière de toute une ethnie.

Le regard de la sous-région

Au Ghana, leur nom n’est pas en odeur de sainteté, en Côte d’Ivoire, n’en parlons pas, au Burkina Faso, pareil…ils sont cités dans la criminalité transfrontalière, dans tous les trafics indécents (trafics d’organes humains, faux médicaments, la cyber-criminalité "419"…), et généralement prospèrent sous l’abri des Etats fragiles. Certains anthropologues et historiens trouvent à cette situation réponse dans la dégénérescence, mentale, psychologique, et traumatismes d’après la guerre de Biafra.

Des malversations qui fragilisent l’économie régionale, et les Etats dans leur combat contre la fraude et la corruption, dans la mesure où cela détermine la puissance des économies.

Somme toute, quelles réponses données à cette situation qui continue de perturber l’équilibre sociale de l’Afrique de l’ouest ? Pendant que la sous-région tend à créer sa propre monnaie, à lutter contre la pauvreté, cette situation crée des déséquilibres par le fait que les richesses injustifiées concurrencent les honnêtes travailleurs.

Il urge de déterminer un autre cadre réglementaire, sécuritaire, et juridictionnel en Afrique de l’ouest, voire la gouvernance étatique de la situation des peuples dans leurs Etats et au-delà de leurs Etats, et la protection de l’Etre Humain face à cette criminalité internationale dans la mesure où ils sont des groupes organisés, qui par moment, corrompent des juridictions, en prennent possession, de sorte qu’ils s’en sortent impunis.

Le regard des renseignements internationaux

Les Etats-Unis et leurs services de renseignement en savent parfaitement sur cette situation, cependant, la presse régionale ouest africaine tarde à pondre des informations sur la question afin que le rôle de chien de garde des médias ne soit vain. Ce qui donne l’impression qu’il y a une sorte de silence autour de certains faits de société, des faits qui indisposent la paix régionale. Une attitude comparable à la "clanisation" de la criminalité, une particularité de crime attribuée à des clans.

Rappelons que ce peuple originaire du Delta du Niger, dans le Sud-Est du Nigeria, bénéficie d’une terre riche en ressource pétrolière, cette ressource à ce jour gérée par de grandes sociétés internationales est à même de suffire à établir une bonne redistribution des revenus, globalement à travers tout le pays, dans le cadre de la gouvernance minière. Il n’y a donc point d’excuse à ce qu’on puisse dire que l’attitude de ce peuple est liée intrinsèquement à la pauvreté et à l’absence de redistribution des richesses. Ce problème a été déjà résolu par la mise en oeuvre de programmes de développement et de gouvernance minière dans le monde.

 

Groupe de travail d’investigation de L’ŒIL D’AFRIQUE, en Afrique de l’ouest, sous la conduite de l'Expert Blaise Ayegnon

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