Projections économiques et financières en Afrique UEMOA

Le CFA n'est plus sous contrôle du Trésor français

Projections économiques et financières en Afrique UEMOA

L’ŒIL D’AFRIQUE, le 30 Octobre 2021

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L'information est passée inaperçue, et pourtant c'est bien effectif, les avoirs des pays d'Afrique ne sont plus sous contrôle du Trésor français. Une étape nouvelle dans la recherche de souveraineté monétaire voulue par l'opinion africaine, la France peut bien se passer de ces avoirs cela a été révélée pendant la rencontre de Montpelier.

La souveraineté monétaire acquise

Le Président français Emmanuel Macron a bien affirmé que les avoirs des Etats de l’UEMOA ne sont plus avec le Trésor français. Voilà, que c'est fait. Maintenant, il faut aller à une nouvelle étape, celle de permettre une stabilité à la zone CFA, par des garanties solides en devise. Et c'est le plus difficile, car cela suppose un véritable challenge, un changement de vision qui s'accorde avec les dynamiques économiques mondiales, être présent sur le marché mondial, proposer des produits, rentabiliser des affaires, garantir un certain climat des affaires assez compétitif par des politiques sûres et claires.

Eviter à tout prix la dépréciation du cfa

Une solution assez nouvelle qui demande un engagement dans la gouvernance avec le respect de normes et des indices. Pour les états d'Afrique, ce changement est une surprise qui vient un peu de façon soudaine, comme un flash. Un changement, pour lequel il faut une rapide mobilisation des acteurs de décision à tous les niveaux afin d’éviter la dépréciation des monnaies locales, dans la mesure où beaucoup de pays manquent véritablement de facteurs de production interne ; et doivent se fondre dans le grand ensemble de l’UEMOA, pour exister alors que dans le contexte actuel, les Etats bien qu'apparemment ensemble, jouent chacun à leur niveau, individuellement les politiques internes.

Sortir des impasses politiciennes

Il faut craindre que les privations d'activité ne fassent diminuer la production et par ricochet mettent en péril les cadres macro-économiques avec des mobilisation de ressource en dessous des besoins, alors même que les plans d'actions de la coopération bilatérale avec la France prennent désormais un nouveau virage, avec le changement et les aides, avec de nouvelles conditionnalités, alors même que la contribution de la diaspora se rarifie, selon les pays pris individuellement, et que les facilités sociales attirent des zones de fortes activités, synonymes de rentabilité effective…

C’est dire que dans l'ensemble, le changement de paradigme s'impose et demande plus d’ouverture à l'économie qu'à la politique politicienne déjà désuète.

Kossi T.

Avec le soutien de waeiis (West African Economic Indicator Informatic System)